Extension du spectre mutationnel des gènes ITGA2B-ITGB3 et corrélation génotypephénotype dans la thrombasthénie de Glanzmann
Auteur / Autrice : | Mathieu Fiore |
Direction : | Xavier Pillois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique |
Date : | Soutenance le 15/12/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-II (1971-2013) |
Laboratoire : Biologie des maladies cardiovasculaires (Pessac, Gironde) | |
Jury : | Président / Présidente : Benoît Arveiler |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Alessi, Jean-Max Pasquet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Christine Alessi, François Lanza |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thrombasthénie de Glanzmann (TG) est une maladie autosomique récessive liée à undéficit quantitatif et/ou qualitatif de l’intégrine αIIbβ3, principale glycoprotéine présente à la surfacedes plaquettes. Ce complexe sert de récepteur au fibrinogène plasmatique, permettant ainsi auxplaquettes de s’agréger entre-elles. Notre étude visait à caractériser les anomalies génétiquesresponsables de TG chez 76 familles d’origine différente. Les signes hémorragiques présentés parles patients étaient principalement des épistaxis, des pétéchies, des saignements gastro-intestinauxou des ménorragies. Les mutations présentes dans les gènes ITGA2B ou ITGB3 ont été identifiéespar séquençage direct. Tous les exons, ainsi que les régions introniques flanquantes, ont étéétudiées, permettant ainsi d’identifier 78 variations génétiques, dont 57 n’avaient jamais étérapportées. Des mutations tronquantes ou de l’épissage étaient présentes dans près de la moitié descas. Les mutations faux-sens représentaient également une forte proportion des anomaliesmoléculaires retrouvées (50% environ). Le caractère délétère de ces mutations a été confirmé parl’utilisation de méthodes in silico et/ou in vitro, permettant de caractériser les domaines essentiels àla structure et à la fonction des sous-unités αIIb et β3. En termes de corrélation génotype-phénotype,notre étude n’a pas permis de mettre en évidence d’association claire entre certaines mutations et lesyndrome hémorragique présenté par les patients. Cependant, ce travail permet de mieuxcomprendre les mécanismes impliqués dans la structure et le fonctionnement de la principaleintégrine plaquettaire.