Les Etats et la protection internationale de l'environnement : la question du changement climatique.
Auteur / Autrice : | Ouro-Gnaou Ouro-Bodi |
Direction : | Alioune Badara Fall, Adama Kpodar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 24/11/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux en cotutelle avec Université de Lomé (Togo). Faculté de droit |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupement de recherches comparatives en droit constitutionnel, administratif et politique (Bordeaux) |
Laboratoire : Centre d'études et de recherches sur les droits africains et sur le développement institutionnel des pays en développement / CERDRADI | |
Jury : | Président / Présidente : Jean de Gaudusson |
Examinateurs / Examinatrices : Dodzi Kokoroko | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Doumbé-Billé, Jean-Marie Breton |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le changement climatique est devenu aujourd’hui le fléau environnemental qui préoccupe etmobilise le plus la communauté internationale. L’aboutissement de cette mobilisation générale reste sansdoute la mise en place du régime international de lutte contre le changement climatique dont la Conventioncadredes Nations Unies sur le changement climatique et le Protocole de Kyoto constituent les basesjuridiques. Ce régime innove en ce qu’il fixe des engagements quantifiés de réduction des émissions de gaz àeffet de serre pour les États pollueurs, mais aussi en ce qu’il instaure des mécanismes dits de « flexibilité »dont la mise en oeuvre est assortie d’un contrôle original basé sur un Comité dit de « l’observance ». Mais, endépit de toute cette production normative, il est regrettable de constater aujourd’hui que le régimeinternational du climat est un véritable échec. En effet, si la mobilisation des États ne fait aucun doute, enrevanche, les mêmes États qui ont volontairement accepté de s’engager refusent délibérément d’honorer leursengagements pour des raisons essentiellement politiques, économiques et stratégiques. Ce travail ambitionnedonc de lever le voile sur les causes de cet échec en dressant un bilan mitigé de la première périoded’engagement de Kyoto qui a pris fin en 2012, et propose des perspectives pour un régime juridique duclimat post-Kyoto efficient et efficace, en mesure d’être à la hauteur des enjeux.