Thèse soutenue

Localisation de l'ATP synthase mitochondriale et remaniement du réseau mitochondrial en quiescence

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Auteur / Autrice : Laure Jimenez
Direction : Isabelle Sagot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Cellulaire et Physiopathologie
Date : Soutenance le 06/11/2014
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-II (1971-2013)
Laboratoire : Institut de biochimie et génétique cellulaires (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Daniel Brèthes
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Rival
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Belenguer, David C. Logan

Mots clés

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Résumé

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La mitochondrie forme un réseau dynamique de tubules, dont la morphologie et la distribution sont étroitement régulées. Les mitochondries sont des organelles à double membrane dont l’architecture interne est complexe. Les crêtes mitochondriales forment des invaginations de la membrane interne. Elles sont le lieu des phosphorylations oxydatives, réactions par lesquelles l’ATP synthase produit l’ATP. L’ATP synthase est également connue pour son rôle clé dans la morphogenèse des crêtes. Dans cette étude j’ai mis en évidence in vivo la localisation en cluster de l’ATP synthase au sein du réseau mitochondrial de S. cerevisiae se développant sur substrat fermentescible. Mes résultats suggèrent que ces clusters correspondent aux crêtes mitochondriales, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude du remaniement de la membrane interne.La morphologie du réseau mitochondrial est maintenue par un équilibre entre les processus de fusion et de fission des tubules mitochondriaux. Dans la deuxième partie de ma thèse, j’ai mis en évidence une fragmentation progressive du réseau mitochondrial lors de l’entrée des cellules en quiescence, un état cellulaire non prolifératif réversible. En quiescence, le réseau mitochondrial est constitué de petites vésicules sous corticales immobiles au contenu enzymatique variable. Lors d’un retour à l’état prolifératif ces vésicules fusionnent rapidement pour reformer un réseau tubulaire, et ce, avant l’émergence de la cellule fille. De façon surprenante j’ai mis en évidence que ni les machineries canoniques de fusion ou de fission, ni le cytosquelette d’actine ne sont requis lors du remaniement du réseau mitochondrial dans les transitions entre prolifération et quiescence.