La régulation du partage du pouvoir politique au Liban : la logique communautaire dans le cadre des accords de Taëf
Auteur / Autrice : | Monique Castaignède |
Direction : | René Otayek |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 12/02/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Institut d'études politiques de Bordeaux (Pessac, Gironde) |
Laboratoire : Les Afriques dans le monde (Pessac, Gironde ; 2011-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Sadran |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Sadran, Mohamed-Chérif Ferjani, Michel Louis Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mohamed-Chérif Ferjani, Michel Louis Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’analyse socio-historique de l’émergence du pouvoir politique au Liban, son essence même et son instrumentalisation conditionnent l’exercice de la régulation démocratique des conflits dans une société plurale dont le système politique repose sur un compromis historique, celui du Pacte de 1943.Ni Orient, ni Occident, ni vainqueur, ni vaincu.Les difficultés d’élaboration d’un projet consensuel et de mise en oeuvre d’une coalition gouvernementale, dans le modèle libanais de démocratie consociative ont favorisé la confrontation de la logique individuelle à la logique communautaire sans espace de subsidiarité.Cette thèse tend à démontrer que des Accords de Taëf jusqu’aux années post Doha, malgré la confirmation de l’autonomie segmentaire, le non dépassement des contradictions entre esprit de consensus et concentration du pouvoir sans réelle distribution de celui-ci a conduit à la définition d’un consensus minimal qui fragilise la stabilité du pays à travers des crises politiques successives.La démocratie consociative libanaise, forte de l’ouverture vers un espace public transcommunautaire, montrera-t-elle sa capacité à évoluer, en luttant contre le décalage existant entre les institutions du consensus représentées par ses élites politiques et la dynamique sociale ?