Auteur / Autrice : | Celine Ugolini |
Direction : | Élyette Benjamin-Labarthe, David Gladstone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 29/04/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 en cotutelle avec University of New Orleans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cultures et Littératures des Mondes Anglophones (Pessac, Gironde) |
Etablissement d'accueil : University of New Orleans | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Élyette Benjamin-Labarthe, Robert Sternhell, Carrie Elisabeth Lasley, Bernadette Rigal-Cellard, Robert L. Dupont |
Rapporteurs / Rapporteuses : Robert Sternhell, Carrie Elisabeth Lasley |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Nouvelle Orléans fut fondée en 1718 sur un sol qui est désormais connu pour être instable. En 1719, peu après sa construction initiale, la ville fut inondée. Le premier ouragan qui détruisit la ville date de 1722. D’autres tempêtes dévastatrices suivirent et imposèrent la reconstruction de cette ville naissante. Les colons français qui ont construit La Nouvelle Orléans n’avaient aucune expérience du climat de la Louisiane ni des tempêtes et inondations répétitives. Les dégâts liés aux catastrophes naturelles furent si fréquents que les premières décennies de l’histoire de la ville se résument au difficile travail de reconstruction. L’assistant de l’ingénieur de la ville, Adrien de Pauger, fut le premier à proposer un système de jetées qui aurait pu résoudre le problème de la formation des bancs de sable. Mais ses plans n’ont pas été mis en œuvre. Reconstruire une ville que les français venaient juste de fonder présenta un défi dès le début. Le déficit démographique engendra l’envoi de criminels et autres indésirables venant de France. Ces derniers finirent par jouer un rôle crucial dans la construction, puis la reconstruction de la ville. Ce projet examine les défis que les premiers Néo-Orléanais ont dû affronter, et leur adaptation nécessaire a un environnement inhospitalier. Malgré les nombreuses craintes que les habitants quittent leur ville afin de se réfugier dans des terres plus élevées, ou bien de retourner en France, ces derniers ont su montrer leur résilience et leur attachement a cette ville, de la même manière que cela s’est produit après l’ouragan Katrina en 2005. D’autres villes environnantes, comme La Balise, ont connu un sort différent. La Balise disparut après de nombreux ouragans alors que la capitale de la Louisiane de l’époque fût constamment reconstruite. Cette thèse traite des premières années de chaos et de destruction de La Nouvelle Orléans. Par ailleurs elle montre comment la ville a survécu aux nombreux ouragans, incendies et autres catastrophes, avant d’évoluer du statut d’une commune fragile à celui d’une ville robuste.