Les mutations de l'architecture religieuse romane dans les anciens diocèses de Bordeaux et de Bazas (XIème et début XIIème siècles)
Auteur / Autrice : | Marion Provost |
Direction : | Philippe Araguas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 05/12/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur les archéomatériaux (France) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Cartron |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Araguas, Christian Sapin, Quitterie Cazes, Gerardo Boto Varela, Christian Gensbeitel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Sapin, Quitterie Cazes |
Mots clés
Résumé
Cette thèse tend à mettre en lumière l'émergence de l'architecture romane et de ses formes, dès le XIe siècle, ainsi que les mutations qui sont intervenues au tournant du siècle suivant, dans les anciens diocèses de Bordeaux et de Bazas. Ces recherches s'inscrivent dans le cadre d'un programme plus vaste, qui englobe la partie méridionale de l'ancienne Aquitaine. Il s'agit de mettre en exergue les transformations ayant eu lieu lors de cette période charnière, à savoir le passage de formes parfois dites « archaïques » à celles qui témoignent d'un art roman épanoui, en essayant de comprendre les choix des bâtisseurs de ce temps, ainsi que les influences ayant présidé à leurs réalisations. Cette approche considère à la fois une série d'édifices modestes qui ont permis de réaliser un corpus de référence, dans lequel s'inscrivent aussi les monuments bordelais de plus grande importance, tels que les églises Saint-Seurin et Sainte-Croix ou la cathédrale Saint-André. Nous tentons de porter un regard nouveau sur les édifices inventoriés dans la région, en nous intéressant non seulement au style mais aussi aux techniques, afin d'en renouveler l'approche. A cet effet, les matériaux et leur mise en œuvre ont été pris en considération et quelques méthodes propres à l’archéologie du bâti ont été employées afin d’apporter des éléments supplémentaires à l’analyse. Plusieurs études régionales ont fait l'objet de recherches aux finalités similaires ces dernières années et nous nous inscrivons pleinement dans cette démarche. Nous espérons ainsi développer notre connaissance de la production architecturale romane en Gironde et contribuer à une vision d'ensemble des manifestations de la création au sein de la partie méridionale de l'ancienne Aquitaine.