La prose moderniste péruvienne et la vision de la modernité chez Manuel González Prada, Clemente Palma et Ventura García Calderón
Auteur / Autrice : | Ricardo Sumalavia |
Direction : | Isabelle Tauzin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes ibériques et ibéro-américaines |
Date : | Soutenance le 08/07/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AMERIBER-Amérique latine, Pays ibériques (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Karim Benmiloud |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Tauzin, Marie-Madeleine Gladieu, Françoise Aubès, Fernando Moreno | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Madeleine Gladieu, Françoise Aubès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse propose l’analyse d’un ensemble d’œuvres péruviennes écrites pendant l’époque moderniste que nous situons de 1880 à 1920. Notre recherche est centrée sur la prose de Manuel Gonzalez Prada (1844-1918), Clemente Palma (1872-1946) et Ventura García Calderón (1886-1959). Nous nous efforçons de définir les modalités narratives propres au modernisme, les spécificités des formes brèves, les nouvelles, les essais et les chroniques littéraires, tous ces types de récit qui furent très répandus dans la presse péruvienne. Dans un premier temps, nous analysons la validité d’un discours de la modernité et ses liens avec le discours du modernisme en ce qui concerne la littérature péruvienne. Le corpus est varié aussi bien pour sa thématique que du point de vue formel. Nous nous interrogeons sur le rôle de la critique littéraire péruvienne qui a eu tendance à minimiser l’importance de la prose moderniste, en la considérant comme esthétisante et superficielle. Dans un deuxième temps, nous essayons de caractériser la prose brève : l’essai, la nouvelle et la chronique, comme dépendant étroitement du développement de la presse latino-américaine. La presse continentale a été le moyen de transférer les modèles de la modernité nés en Europe. Enfin, dans la troisième partie, nous analysons les textes de González Prada, de Palma et de García Calderón, en relevant les leitmotivs présents dans les nouvelles et les chroniques, les thèmes de la maladie, la ville et sa modernisation, la femme fatale, allégorie d’une modernité qui se distingue par ses paradoxes et insatisfactions.