Auteur / Autrice : | Masoud Nezamabadi |
Direction : | Hervé Richard, Matthieu Le Bailly, Marjan Mashkour |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archeologie, ethnologie, prehistoire |
Date : | Soutenance le 18/12/2014 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire chrono-environnement (Besançon) - Laboratoire Chrono-environnement |
Jury : | Président / Présidente : Wim Van Neer |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Richard, Matthieu Le Bailly, Marjan Mashkour, Françoise Le Mort | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Adauto José Gonçalves de Araújo, Piers D. Mitchell |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une étude paléoparasitologique a été menée sur des échantillons provenant de 30 sites archéologiques du Moyen-Orient afin de fournir de nouvelles données sur les parasites dans cette région. Une grande partie des échantillons étudiés se sont avérés négatifs. Cependant, le site archéologique de Chehrabad en Iran a fourni d’importants résultats. Des embryophores de Taeniidae, ainsi que des œufs d’Ascaris sp., de Trichuris sp., d’Enterobius vermicularis, et d’Oxyuris equi ont été identifiés, dans deux couches datées des périodes Achéménide et Sassanide. Ces résultats exclusifs pour la région du plateau iranien, prouvent le potentiel d’étude dans certains contextes sédimentaires de cette région du globe à dominante semi-aride. L’analyse de coprolithes humains et animaux issus du site égyptien de Hierakonpolis a également révélé une diversité parasitaire importante. Des œufs de plusieurs familles de trématodes, cestodes, nématodes, et acanthocéphales ont été mis en évidence dans 2 zones du site datées de 3700-3500 av. JC, et 3900-3600 av. JC. Ces résultats fournissent de nouvelles données sur l’Egypte ancienne, et prouvent l’importance de l’étude parasitologique des coprolithes en contextes d’hyper aridité comme les sites de la Vallée du Nil. Les résultats de cette étude complètent les données paléoparasitologiques pour le Moyen-Orient, et apportent des informations inédites sur la vie des populations anciennes, de leur alimentation, de leur maladie, ainsi que sur les échanges de pathogènes liés à leurs déplacements. Ces résultats contribuent également à mieux appréhender l’histoire des maladies parasitaires et du parasitisme dans cette région du globe.