Lactuca sativa L. : Evaluation écotoxicologique de rejets industriels complexes et de solutions synthétiques
Auteur / Autrice : | Anne Priac |
Direction : | Grégorio Crini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de l'environnement |
Date : | Soutenance le 27/11/2014 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, environnement, santé (Besançon ; 2000-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire chrono-environnement (Besançon) - Laboratoire Chrono-environnement / LCE |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Marie Badot |
Examinateurs / Examinatrices : Grégorio Crini, Pierre-Marie Badot, Marie-Noëlle Bellon-Fontaine, Christelle Simon-Colin, Robert Hausler, Badr Alaoui-Sosse | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Noëlle Bellon-Fontaine, Christelle Simon-Colin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail de thèse a concerné l’évaluation des impacts écotoxicologiques de rejetsindustriels complexes issus de la filière du traitement de surface et de solutionssynthétiques mono- et polycontaminées sur la laitue Lactuca sativa L. Il est ainsimontré que les résultats des tests écotoxicologiques de germination des semences delaitue reflètent la variabilité de la composition chimique des rejets et de leuramélioration après traitement d’abattement de la charge métallique et/ou organique.Ces tests ont également permis de classer selon leur toxicité croissante certains ETM(Fe, Cr, Co, Cu, B, Al, F, Ni, Cd, Ag, Zn, Sn) et quelques molécules organiques (4NP,NAP, DBP, NP9). En revanche, quelle que soit la qualité chimique du rejet testé, lestaux de germination des semences et les élongations des plantules (principalement leslongueurs racinaires) dépendent de la variété de laitue choisie pour le test. Cetteobservation s’applique aussi aux solutions synthétiques métalliques monocontaminées.Ainsi, pour un même rejet, la Batavia dorée de printemps apparait plus résistante auxpolluants que la Kinemontepas et la Grosse Blonde Paresseuse, et que l’Appia (CE50estimées respectivement à ~99, 59, 43 et 25 %). Ces différences intraspécifiquess’observent également pour la composition interne et les tendances d’enrichissement encertains nutriments et ETM, malgré la présence de Cd dans le péricarpe de semences“vierges”.