Murus servii. La phase archaïque des murs de Rome.
Auteur / Autrice : | Giovanna Battaglini |
Direction : | Antonio Gonzales, Filippo Coarelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 23/06/2014 |
Etablissement(s) : | Besançon en cotutelle avec Universitá degli studi (Pérouse, Italie). Dipartimento di scienze storiche dell'antichità |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences et techniques de l'Antiquité (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Mario Denti |
Examinateurs / Examinatrices : Antonio Gonzales, Filippo Coarelli, Mario Denti, Emmanuele Curti, Marco Maiuro, Marco Fabbri, Vincent Jolivet, Fabrizio Pesando | |
Rapporteur / Rapporteuse : Emmanuele Curti, Marco Maiuro |
Mots clés
Résumé
L'objet de cette thèse est l'étude de la « Muraille Servienne », monument fondamental pour l’investigation et la compréhension de l’Époque archaïque. Cette recherche est principalement née de la nécessité de localiser et, en même temps, de dater le plus ancien circuit des remparts de la Rome antique. Il s’agit, en effet, d’un sujet qui est encore aujourd’hui très controversé. Ce travail a permis d’obtenir des données qui confirment l'existence de l’enceinte urbaine au VIe s. av. J.-C., conformément aux sources antiques, selon lesquelles la première enceinte de Rome fut construit par le roi Servius Tullius (578-535 av. J.-C.). La fortification de l’Époque royale présente à peu près la même extension que celle républicaine (IVe s. av. J.-C. ); ce cas fut jugé inacceptable par plusieurs experts et fut souvent utilisé comme preuve pour réfuter l'existence d'une muraille continue au VIe s. av. J.-C. : ce qui reviendrait presque à nier le développement de « La grande Roma dei Tarquini »