Etude exploratoire d'expériences migratoires d'étudiants algériens en France à travers l'analyse des représentations sociales comme outil de description : le cas des étudiants de l'Université de Franche-Comté
Auteur / Autrice : | Sabrina Hezlaoui-Hamelin |
Direction : | François Migeot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 13/06/2014 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Marion Perrefort |
Examinateurs / Examinatrices : François Migeot, Marion Perrefort, Fred Dervin, Bruno Maurer | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fred Dervin, Bruno Maurer |
Mots clés
Résumé
La thèse s’inscrit dans les recherches sur les mobilités et migrations académiques et en sociolinguistique de la migration des contacts de langues. Elle porte sur des expériences migratoires d’étudiants algériens en France. Cette recherche vise à retracer, décrire et comprendre les parcours migratoires du groupe enquêté. Exploratoire et descriptive, notre étude, micro-sociolinguistique et empirico-inductive, emprunte une approche qualitative adoptant l’entretien semi-directif à mi chemin entre le récit de vie et l’entretien compréhensif comme outil de recueil de données. Notre objectif est de déterminer l’impact de ces histoires migratoires sur les représentations sociales, sociolinguistiques, de soi et les constructions identitaires de ces étudiants. Nos conclusions ne prétendent pas d’épuiser la totalité de notre objet à savoir la migration pour études des étudiants algériens. Cependant, cette recherche rend compte des aspects caractérisant la mobilité internationale d’étudiants étrangers, en l’occurrence algériens en définissant les contours de leur séjour en France. Nous présentons certaines de nos conclusions : l’analyse thématique des données déclaratives recueillies indique que les étudiants algériens ont des parcours, à la fois, identiques et différents de ceux des autres étudiants étrangers. Identique, parce qu’ils partagent les mêmes objectifs et attentes de cette mobilité internationale, à savoir l’obtention d’un diplôme universitaire. Différents, car leur statut juridique en France est spécifique (nombre d’heures de travail limité, procédures administratives contraignantes) ; ce qui ne leur facilite pas la réalisation de leurs projets d’études. Aussi, parce qu’ils ne bénéficient d’aucun suivi de leur pays d’origine. Cette situation particulière, qualifiée de difficile par les témoins, a fait évoluer leurs représentations relatives à la France et aux Français. Arrivés en France avec une image idyllique et très positive, ils déclarent avoir, aujourd’hui, des images très négatives