Théâtralité de la mort chez Michel de Ghelderode et Jan Fabre
Auteur / Autrice : | Lydie Toran |
Direction : | Hélène Laplace-Claverie, Luk Van Den Dries |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 18/12/2014 |
Etablissement(s) : | Avignon en cotutelle avec Universiteit Antwerpen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 537 « Culture et patrimoine » (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (Avignon) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Bertrand |
Examinateurs / Examinatrices : Luk Van Den Dries, Michel Bertrand, Franck Peeters, Paola Ranzini | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Bertrand, Franck Peeters |
Résumé
La théâtralité de la mort chez les deux artistes flamands Michel de Ghelderode et Jan Fabre est basée sur un corpus de textes. Découpée en trois domaines constitutifs du théâtre - littérature, dramaturgie, esthétique - l'objectif de ma recherche est centré sur un dialogue entre un art dramatique et un art postdramatique, de façon à confronter ou confondre certains éléments des deux champs théâtraux à travers la théâtralité de la mort. Le domaine littéraire explore le discours des deux auteurs, depuis le titre de leurs oeuvres jusqu'à leurs genres, en passant par les micro et les macrostructures du texte, montrant que la littérature de la mort se reconnaît aussi bien à la forme qu'aux motifs de l'écriture. Les renversements carnavalesques propres aux pièces des écrivains en dépit de leurs différences fondamentales se retrouvent dans le domaine dramaturgique. Il se concentre sur des personnages, des espaces et des temps de la mort en faisant ressortir ce qui relève du jeu dramatique et du jeu performatif. La notion du double, dans le champ de l'esthétique, est étudiée à partir du corps et à partir du processus créatif des deux poètes; le miroir du tableau sur le théâtre est une constante de ce travail. Enfin, la notion duale est opposée à l'universel que représente la figure christique, porteuse du grotesque par la résurrection. Malgré les coupures entre les diverses formes d'expressions artistiques, pour Jan Fabre il a continuité entre un langage visuel et un langage textuel, telle une continuité entre vie et mort.