Thèse soutenue

Changements de direction en course à pied : réponses musculaire et métabolique

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Auteur / Autrice : Karim Hader
Direction : Saïd AhmaïdiMartin Buchheit
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sport
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Amiens
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Saïd Ahmaïdi, Martin Buchheit, Stéphane Perrey, Jean-Benoît Morin, Anne Delextrat
Rapporteur / Rapporteuse : Stéphane Perrey, Jean-Benoît Morin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En sports collectifs, les joueurs accélèrent et décélèrent fréquemment pour changer de direction dans un large éventail d’intensité de course. Cependant, peu d’études ont examiné les réponses physiologiques et perceptives du changement de direction (COD). En ce sens, les objectifs de cette thèse ont été d'étudier les réponses métabolique, neuromusculaire et perceptive lors de courses avec COD à diverses intensités. L’introduction de COD a été associée à une demande métabolique, i) supérieure lors de courses sous-maximales à différentes intensités absolues et relatives (i. E. , %VO2max), ii) équivalente durant des courses brèves et intermittentes de haute intensité (HIE), sur une distance ajustée compensant le temps perdu à changer de direction, iii) inférieure lors de sprints, l’estimation de la demande métabolique étant issue de l’approche de di Prampero et al. (2005). Les efforts HIE avec COD ont également entraîné une plus importante diminution de l’activité de certains muscles des membres inférieurs. La conception d’un nouvel outil de mesure nous a permis d’étudier différentes variables cinématiques ainsi que la puissance métabolique de manière continue pendant des sprints avec COD. Nous avons constaté, entre autre, que la capacité à maintenir une vitesse élevée pendant le COD serait un large déterminant de la performance des sprints avec COD et que la demande énergétique du sprint avec COD serait liée à celle de la phase de décélération. La demande métabolique et l’activité musculaire des membres inférieurs seraient dissociées, ce qui questionne l’utilisation de la puissance métabolique comme seul outil de mesure de la charge physiologique des efforts en sport collectif.