Mécanismes physiopathologiques de la forme AR-CMT2A de la maladie de Charcot-Marie-Tooth
Auteur / Autrice : | Sitraka Rabarimeriarijaona |
Direction : | Valérie Delague |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Génétique humaine |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de génétique médicale et génomique fonctionnelle (Marseille ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Cau |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Delague, Pierre Cau, Gisèle Bonne, Cédric Raoul | |
Rapporteur / Rapporteuse : Gisèle Bonne, Cédric Raoul |
Mots clés
Résumé
La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est une maladie neurologique héréditaire du système nerveux périphérique. A ce jour, près de 80 gènes sont décrits comme étant à l’origine d’une forme de CMT dont tous les modes de transmission sont connus. AR-CMT2A est due à une mutation faux-sens homozygote, c.892C>T, dans l’exon 5 du gène LMNA et conduit à la substitution d’une Arginine par une Cystéine (p.Arg298Cys) au sein d’un motif conservé du domaine central coil des Lamines de type A. L’étude présentée ici fait suite à un certain nombre d’observations ayant démontré la diminution de l’expression du gène dans les cellules de patients, et la perte d’interaction entre les Lamines A/C mutées et le facteur de transcription c-Jun. Or celui-ci participe au complexe régulateur AP-1 pour lequel le promoteur du gène LMNA possède deux éléments de fixation. L’ensemble du travail exposé dans ce manuscrit s’est donc basé sur l’hypothèse selon laquelle les Lamines de type A auraient la capacité de réguler leur propre expression et seraient capables, dans le nerf périphérique, d’établir des interactions avec des partenaires spécifiques du nerf périphérique.