Etude des propriétés antimutagènes de l'Harpagophytum procumbens et de l'harpagoside : Généralisation aux plantes anti-inflammatoires
Auteur / Autrice : | Manon Luigi |
Direction : | Alain Botta, Évelyne Ollivier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Environnement et Santé |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de l'environnement (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut méditerranéen de la biodiversité et d’écologie marine et continentale (Marseille ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel De Meo |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Botta, Évelyne Ollivier, Michel De Meo, Annelise Lobstein, Maëlle Molmeret, Béatrice Baghdikian, Ana Maria Diaz Lanza, Huguette Sallanon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Annelise Lobstein, Maëlle Molmeret |
Mots clés
Résumé
Le cancer est une maladie multifactorielle dont la première étape est souvent une mutation. Il est envisageable de prévenir l'apparition de cette maladie en limitant l'apparition de mutations. Le benzo(a)pyrène et le 1-nitropyrène sont deux mutagènes et cancérogènes très répandus dans notre environnement. Ces deux composés entrainent une réponse inflammatoire chez l'homme qui à son tour induit un stress oxydant aboutissant à des mutations. L'objectif de cette étude est de rechercher l'activité antimutagène de sept plantes médicinales et de deux molécules naturelles anti-inflammatoires, avec un intérêt plus développé pour l'Harpagophytum procumbens (HP) et son principal iridoïde : l'harpagoside. Elle consiste également à vérifier si l'activité anti-inflammatoire peut être reliée à une activité antimutagène. L'activité antimutagène a été étudiée au niveau des mutations chromosomiques à l'aide du test des micronoyaux sur lymphocytes humains, et au niveau des mutations ponctuelles à l'aide du test d'Ames. Tous les extraits HP, à l'exception de l'extrait méthanolique, possèdent une activité antimutagène importante dans le test des micronoyaux, mais aucun dans le test d'Ames. Pour les six autres plantes anti-inflammatoires, plus de la moitié des extraits possèdent une activité antimutagène. Nous avons montré que l'activité antioxydante n'est pas ou peu impliquée dans l'activité antimutagène. Il est probable que d'autres mécanismes d'action soient impliqués tels que l'inhibition de l'inflammation (NF-ĸB). C'est la première fois que ce type d'études est réalisé sur des plantes possédant une activité anti-inflammatoire et plus particulièrement sur l' Harpagophytum procumbens.