Fusions de galaxies juvéniles : des simulations aux observations
Auteur / Autrice : | Valentin Perret |
Direction : | Philippe Amram, Benoît Epinat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique et Cosmologie |
Date : | Soutenance le 30/01/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Taxil |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Bournaud, Jérémy Blaizot, Françoise Combes | |
Rapporteur / Rapporteuse : Romain Teyssier, Eric Emsellem |
Mots clés
Résumé
La contribution des processus de fusion de galaxies lors de l'assemblage cosmologique de masses est encore mal comprise. Dans ce contexte, l'étude du support dynamique des galaxies est un moyen permettant de contraindre les différents scénarios d'évolution.Dans une première partie, je présente ma contribution à l'analyse cinématique des galaxies de l'échantillon MASSIV. Je définis une technique d'analyse qui vise à quantifier la fraction d'objets susceptibles d'être le produit d'une fusion.J'introduis dans une seconde partie une méthode de construction de conditions initiales de galaxies idéalisées.Dans une troisième partie, je présente la définition de l'échantillon de simulations MIRAGE, reproduisant les propriétés physiques des galaxies jeunes. Les simulations montrent en particulier l'absence de flambées de formation stellaire durant les fusions ce qui suggère un mécanisme de saturation.Une analyse des propriétés des complexes granulaires issus d'instabilités gravitationnelles est réalisée dans la quatrième partie, soulignant la compatibilité du scénario granules âgés avec les observations en terme de taux d'éjection de gaz et d'âge de populations stellaires. Je mets en évidence que le mécanisme de fusion de granules permet de contrôler la croissance de la masse du bulbe, d'aplatir le profil central de densité du halo de matière sombre ainsi que d'éjecter de grandes quantités de gaz.Dans une cinquième partie, je complète ce travail en réalisant une étude comparative des données cinématiques MASSIV à plus de 4000 pseudo-observations construites à partir des simulations de l'échantillon MIRAGE afin de déterminer la capacité à détecter des signatures de fusion.