Défense intégrative du réalisme scientifique contre l’argument pessimiste
Auteur / Autrice : | Raphaël Künstler |
Direction : | Pierre Livet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 27/05/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'épistémologie et d'ergologie comparatives (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : François Clémentz |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Livet, François Clémentz, Max Kistler, Anouk Barberousse, Stéphanie Ruphy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Max Kistler, Anouk Barberousse |
Mots clés
Résumé
Il est souvent arrivé que, par le passé, les scientifiques affirment l'existence d'objets inobservables dont ils rejettent aujourd'hui l'existence. Quelle leçon tirer de ce fait ? On est tenté d'en conclure que les méthodes qu'emploient les scientifiques pour connaître l'inobservable ne sont pas fiables, de sorte que cette connaissance serait située hors de leur portée. Cette thèse identifie et rejette deux présupposés qui conduisent à cette conclusion, à savoir que la méthode de l'hypothèse serait la seule manière de produire des connaissances des inobservables, et que cette méthode se déploierait de manière instantanée. Si, au contraire, les modalités concrètes de l'activité expérimentale et la dimension diachronique de la recherche théorique sont prises en compte, chacun de ces deux présupposés doit être rejeté comme abstrait. La connaissance des effondrements théoriques passés légitime alors la croyance en la vérité des théories actuelles.