La scolarisation d’un élève en situation de handicap du point de vue de l’activité du professeur des écoles de classes ordinaires
Auteur / Autrice : | Frédéric Grimaud |
Direction : | Daniel Faita |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 23/04/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Daniel Faita, Jean-François Marcel, Serge Leblanc, Serge Thomazet, Patrick Rayou, Frédéric Saujat |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-François Marcel, Serge Leblanc |
Mots clés
Résumé
Avec la loi de février 2005, des enseignants de plus en plus nombreux sont amenés à inclure, dans leur classe ordinaire, un élève en situation de handicap. Cette modification de leur situation de travail n'est pas sans conséquences sur leur activité, elle se présente comme une difficulté à surmonter avec une prescription qui apparaît comme déficitaire. En sciences de l'éducation, la question de l'inclusion est plutôt traitée du point de vue de l'élève. Notre recherche aborde quant à elle cette problématique du point de vue du travail enseignant. Empruntant nos concepts théoriques à l'ergonomie et à la clinique de l'activité, nous avons mis en place une recherche -intervention. Nous avons mené des types d'entretiens auprès de deux enseignantes du primaire scolarisant un élève en situation de handicap qui permettent une co-analyse de leur activité. La situation de travail extra-ordinaire résultant de la présence d'un élève en situation de handicap a crée un effet de loupe sur le travail de ces enseignantes. L'analyse du dialogue, au travers de cette loupe, rend possible une meilleure compréhension de l'activité réelle des enseignants. Nous montrons qu'elles surmontent les obstacles qui se présentent à elles en puisant dans le genre professionnel, dans des gestes de métier ordinaires qu'elles mobilisent pour faire preuve d'efficacité. A partir de ces résultats, nous proposons de réinterroger la prescription faite aux enseignants et questionnons alors la formation des professeurs et le syndicalisme enseignant.