Auteur / Autrice : | Anastasia Cozarenco Lock |
Direction : | Dominique Henriet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/09/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Habiba Djebbari |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Henriet, Habiba Djebbari, Robert Lensink, Thierry Magnac, Ariane Szafarz, Renaud Bourlès | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Robert Lensink, Thierry Magnac |
Mots clés
Résumé
Cette thèse est composée de quatre chapitres. Le chapitre 1 analyse comment les différentes interventions publiques impactent l'octroi des microcrédits. Nous montrons que la garantie des prêts peut avoir un effet contreproductif en réduisant le nombre d'entrepreneurs bénéficiant de l'accompagnement offert par l'Institution de Microfinance (IMF). Alternativement, nous montrons que les subventions visant l'accompagnement peuvent être plus efficaces relativement à la garantie des prêts.Le chapitre 2 étudie comment les décisions d'une IMF concernant l'accompagnement peuvent impacter le comportement des emprunteurs. Nous montrons que l'asymétrie d'information renversée peut conduire à une relation non-monotone entre le type de l'emprunteur et l'offre de l'accompagnement. Cet équilibre apparaît suite à l'effet "soi-miroir". Notre modèle probit bivarié confirme l'existence d'un tel équilibre.Le chapitre 3 s'intéresse aux seuils de crédit imposés aux IMFs. Nous montrons que les seuils de crédit peuvent générer l'éloignement de la mission en facilitant le co-financement avec les banques classiques des projets les plus larges au détriment des projets les plus petits. Notre modèle probit différence-en-différences confirme l'existence de cet effet pervers à partir des données d'une IMF française.Le chapitre 4 compare les prêts octroyés aux entrepreneurs hommes et femmes par une IMF française avant et après l'introduction du seuil de crédit. Nous montrons que, sans le seuil, l'IMF choisit les femmes avec les demandes de crédit les plus élevées. Cependant, cela n'est plus le cas après l'introduction du seuil de crédits qui détériore la situation des entrepreneurs femmes.