La cause départementaliste : genèses et réinventions d'une controverse politique française
Auteur / Autrice : | Marie-Ange Grégory |
Direction : | Philippe Aldrin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 08/12/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Institut : Institut d'études politiques (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Gaudin |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Aldrin, Jean-Pierre Gaudin, Rémi Lefebvre, Michel Offerlé, Stéphane Cadiou, Bruno Dumons | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rémi Lefebvre, Michel Offerlé |
Mots clés
Résumé
Conçu comme une simple circonscription administrative, le département s'est institutionnalisé, il est devenu un cadre d'élection (politics), de structuration de la vie partisane (polity) et d'action publique (policy). Face au constat d'un département « mal connu », délaissé par la science politique, cette thèse propose un examen approfondi du département en tant qu'objet de luttes discursives et institutionnelles. La première partie dévoile l'état des discours autour du département. Trois focus historiques mettent au jour une structure répétitive des controverses révélée par une matrice argumentative (question de la « bonne échelle », des compétences ou encore de l'identité) et des spécificités (cadres prescriptifs). Cette perspective historique atteste les transformations tant de l'institution que de ses défenseurs. La cause départementaliste se recompose en permanence au gré des changements de la société et mutations politiques. La seconde partie dresse quant à elle l'état des forces, s'intéressant aux modes de mobilisation du lobby départementaliste. Ces modes évoluent, s'agrègent : influence sur la législation en cours par les conseillers généraux parlementaires, revues réformatrices, expertise, structure associative... Il s'est agi également de montrer comment les conseils généraux par leurs attributions structurent des intérêts.