L'organisation de coopération de Shanghai : un nouveau mode de coopération ou une nouvelle intégration régionale?
Auteur / Autrice : | Jildiz Nicharapova |
Direction : | Daniel-Louis Seiler, Gérard Groc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 27/01/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Institut : Institut d'études politiques (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Devin |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel-Louis Seiler, Gérard Groc, Guillaume Devin, Catherine Poujol, Boris Petric, Chingiz Shamshiev | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Poujol, Boris Petric |
Mots clés
Résumé
La question principale de notre travail de recherche est: A quel type d'organisation internationale appartient l'OCS et quels sont ses buts d'existence ? Pourquoi les pays-membres coopèrent-ils au sein de l'Organisation ? Pourquoi coopèrent-ils dans des domaines dont ils ont établi les règles de coopération et sur quelles questions spécifiques ont-ils choisi de répondre ? Quels sont ses règles et les mécanismes de prise de décision, et quels sont sa structure organisationnelle et son mode de fonctionnement ? La deuxième question est : quelles sont ses raisons d'existence, ses buts et ses objectifs? Et la troisième interrogation est quelles sont ses promesses (potentiels) et ses limites ? En se basant sur la « théorie » des organisations internationales, à quel type d'organisation internationale l'OCS peut-elle appartenir ? Une Organisation de coopération ou d'intégration ? On peut se demander quels sont les véritables objectifs d'une telle organisation. Est-ce que l'OCS a pour but de contrebalancer l'Occident ou y a-t-il d'autres raisons à son existence ? Quelles sont ces raisons ? Pour répondre à ces interrogations, deux hypothèses doivent être mises en évidence. Dans la première hypothèse, l'OCS est une organisation de coopération régionale comme beaucoup d'autres organisations régionales déjà existantes (OTAN, OTSC, CEI, etc.) Dans la deuxième hypothèse, l'OCS est une organisation néo-réaliste ou même néo-libérale étant donné que de simple coopération elle se transforme en une organisation d'intégration régionale, qui conduit à l'apparition d'une nouvelle région unique (unifiée) et qui se dirige vers le régionalisme.