Le régime juridique des investissements étrangers au Liban au regard de l’ordre juridique international
Auteur / Autrice : | Rola Assi |
Direction : | Gérard Blanc, Georges Naffah |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 18/04/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec École doctorale de droit et des sciences politiques, administratives et économiques (Beyrouth) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Éric Loquin |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Blanc, Georges Naffah, Éric Loquin, Amal Abdallah | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Loquin, Amal Abdallah |
Résumé
En dépit des tensions régionales et de l'étroitesse de son marché intérieur, le Liban présente toujours de multiples atouts et le potentiel d'occuper une place pionnière en matière d'investissement international parmi les pays voisins. Pour la mettre effectivement en oeuvre, cette position requiert une volonté politique déterminée à cet effet. Or, cette politique doit nécessairement et impérativement être traduite par l'adoption d'une stratégie nationale de développement en vue de la mise en place d'un régime juridique compétitif favorable à l'investissement étranger de standards internationaux. Le régime juridique libanais actuel relatif aux investissements étrangers ne suffit pas pour achever cet objectif dû aux lacunes structurelles du système administratif et judiciaire. Dans le contexte actuel, les éléments considérés jadis comme facteurs d'attractivité du pays, tels que sa position géographique et son économie de marché libre, commencent à perdre de leur valeur en matière d'investissement international s'ils ne sont pas consolidés par une législation consciente favorisant l'investissement étranger. Aussi méritoires que soient les efforts d'attraction des investissements étrangers, il n'en reste pas moins que le degré d'attractivité du pays reste décevant dû à certains facteurs limitatifs et contraintes (les tensions provoquées par les agitations politiques internes et régionales). Or, ces obstacles semblent être les plus délicats à franchir et constituent sans doute une barrière à l'investissement international. Leur abolition apparaît comme un préalable incontournable pour l'attraction des investissements étrangers au pays.