Thèse soutenue

Jane Barker et la Trilogie de Galesia : commentaire, annotation et traduction d'une trilogie jacobite
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Auteur / Autrice : Constance Lacroix
Direction : Madeleine Descargues-Grant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures. Langues et littérature anglaises et anglo-saxones
Date : Soutenance le 15/03/2013
Etablissement(s) : Valenciennes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de cultures, arts, littératures, histoire, imaginaires, sociétés, territoires, environnement (Valenciennes, Nord ; 2007-2019)
Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013)
Jury : Président / Présidente : Jean Viviès
Examinateurs / Examinatrices : Madeleine Descargues-Grant, Anne Bandry-Scubbi, Jean-Christophe Abramovici, Line Cottegnies
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Viviès, Anne Bandry-Scubbi

Résumé

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Ce travail a pour fin de mieux faire connaître l’oeuvre de la polygraphe jacobite Jane Barker en France, en offrant une première traduction littéraire ainsi qu’un commentaire d’un cycle de trois récits romanesques : The Amours of Bosvil and Galesia — également connu sous le titre de Love Intrigues —, A Patch-Work Screen for the Ladies et The Lining of the Patch-Work Screen. Afin de rendre plussensible la spécificité de ces textes, la traduction s’efforce de retrouver une langueaussi proche que possible du français des contemporains de Jane Barker. Après unaperçu de la vie de Jane Barker (1652-1732), puis de sa fortune critique au XXesiècle, le commentaire prolonge le travail de contextualisation historique et idéologique ébauché dans l’appareil de notes parallèle (travail également pré-requispar la traduction) en étudiant successivement chacune des trois œuvres du corpus. A l’aide des hypotextes manuscrits de la trilogie, largement construite sur une oeuvre poétique antérieure vouée à une diffusion manuscrite, il s’attache à esquisser, dans la lignée des études critiques influencées par le nouvel historicisme, les résonances intellectuelles et les implications idéologiques, ainsi que les audaces esthétiques d’une oeuvre longtemps considérée comme alimentaire et comme dominée par la recherche d’une respectabilité propre à l’écrivain femme. Abandonnant l’image posthume de Jane Barker comme fille autoproclamée de la chaste Orinda, il souligne la pluralité du discours Barkerien – méditation, plaidoyer pro-Stuart et injonction, mais aussi interaction de codes romanesques en constitution et d’une idéologie subversive.