L'institution harmonique (ca. 1640-1647) de Charles Guillet
Auteur / Autrice : | Amarine Grimaldi |
Direction : | Philippe Vendrix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 08/03/2013 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Bisaro |
Examinateurs / Examinatrices : Vasco Zara, Brigitte Van wymeersch, Marie-Alexis Colin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse porte sur l’Institution harmonique, un traité manuscrit composé par Charles Guillet entre 1640 et 1647, dédié à l’archiduc Léopold-Guillaume. Une étude introductoire précède la transcription de la dédicace, de la préface et du premier livre (le seul qui subsiste). Elle met en lumière l’auteur Charles Guillet (ca. 1575-1654), une figure originale mais peu connue dans le paysage musical et apporte des éclairages sur la source manuscrite (notamment organisation, contenu et dessein théorique). La construction de son discours est enfin analysée à travers l’usage des sources (choix des autorités et compilation de deux « phares harmoniques » qu’étaient Zarlino et Salinas). Par la mise en scène de controverses, Guillet démontre la supériorité de la division syntone sur la diatone et justifie la théorie modale de Zarlino. Dans le premier livre sur « la Theorie, ou Speculative Musicale », la théorie arithmétique des rapports et des proportions est appliquée aux intervalles puis aux questions pratiques du tempérament