Thèse soutenue

Impact psychologique des interventions en chirurgie orthognathique : Insatisfaction postopératoire et personnalité dimensionnelle

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Auteur / Autrice : Julie Battini
Direction : Robert CourtoisChristian Réveillère
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie clinique
Date : Soutenance le 14/11/2013
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Psychologie des âges de la vie et adaptation (Tours ; 1990-...)
Jury : Président / Présidente : Dominique Goga
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Montel, Khadija Chahraoui, Jean-Paul Meningaud
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Montel, Khadija Chahraoui

Résumé

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Objectifs : La chirurgie orthognathique induit un changement de la morphologie du visage. Les effets fonctionnels et esthétiques sont bien connus, mais les répercussions psychologiques sont plus difficiles à explorer. Cette recherche propose d’étudier 1) l’impact de la chirurgie orthognathique sur plusieurs variables psychologiques et sociales et 2) l’impact des traits de personnalité des patients insatisfaits sur l’insatisfaction postopératoire.Méthode : ce travail longitudinal inclut 288 patients devant subir une chirurgie orthognathique. Un auto-questionnaire a été distribué un mois avant l'intervention (T1), trois à six mois après (T2) et un an après (T3). Cinq études ont été menées. les trois premières évaluent l'impact de la chirurgie orthognathique sur la santé mentale (GHQ-28), l'estime de soi (SEI), l'image du corps (MBSRQ et SATAQ), la qualité de la vie (WHOQOL-BREF) et la personnalité (BFI). La quatrième porte sur la validation d'outils de mesure de la satisfaction opératoire. La cinquième décrit les caractéristiques des patients insatisfaits et tente d'identifier des variables prédictives de l'insatisfaction. Résultats : Etude 1. Il existe une amélioration de la dépression sévère à T2 mais il n'y a pas d'amélioration de la santé mentale et de l'estime de soi à T3. L'image du corps est améliorée mais l'ivestissement de l'apparence n'évolue pas et les préoccupations liées au poids augmentent significativement. Etude 2. La qualité de vie est partiellement améliorée (relations sociales et santé physique) mais elle reste inférieure à celle de la population générale. Etude 3. Extraversion, agréabilité et névrosisme sont modifiés à T2 et se rapprochent de leur état initial à T3. La chirurgie améliore l'ouverture mais pas la conscience. Etude 4. Cinq échelles ont été validées afin d'appréhender la satisfaction postopératoire.: 1) échelle de satisfaction postopératoire, échelles de 2) soutien familial et social, 3) améliorations constatées de ma vie, 4) satisfaction liée à l'information et 5) qualité de la relation avec le chirurgien......