Pathogénèse et adaptation du virus de l'hépatite E chez l'immunodéprimé
Auteur / Autrice : | Sébastien Lhomme |
Direction : | Jacques Izopet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Résumé
Les facteurs virologiques et immunologiques impliqués dans la persistance du virus de l'hépatite E (VHE) et dans la fibrose hépatique nécessitent d'être mieux caractérisés. L'hétérogénéité de la quasi-espèce virale au moment de la phase aiguë a été étudiée au niveau de la polyprotéine non structurale (ORF1) et de la protéine de capside (ORF2). Nos résultats ont montré qu'une plus grande hétérogénéité de la quasi-espèce à la phase aiguë était associée à la persistance du VHE. Chez les patients développant une infection chronique, une plus faible concentration sérique de cytokines inflammatoires, une plus faible activation des lymphocytes T et de fortes concentrations sériques en chimiokines ont été observées. Chez les patients chroniquement infectés, la plus faible diversification de la quasi-espèce lors de la première année d'infection était associée à la progression de la fibrose hépatique. Lors du suivi de l'évolution du génome du VHE chez un patient chroniquement infecté, peu de variations de la séquence consensus ont été observées mais une insertion de fragment de gène humain a été caractérisée. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension de l'adaptation du VHE à son hôte