Thèse soutenue

Prématurité : vécu maternel, état de stress posttraumatique et dépression du postpartum

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Auteur / Autrice : Nelly Goutaudier
Direction : Henri Chabrol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychopathologie
Date : Soutenance le 25/11/2013
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de NeuroPsychoLinguistique (Toulouse ; 2007-...)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Stacey Callahan
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégory Michel, Joël David Swendsen

Résumé

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ETUDE 1- Le traumatisme de l’accouchement prématuré et de la césarienne, un sentiment de culpabilité, une anxiété et une ambivalence envers l’enfant et l’équipe médicale ont été rapportés. Des difficultés dans l’investissement du lien mère-enfant et dans l’accès au rôle de mère ainsi que l’importance du partage d’expérience avec des femmes ayant accouché avant-terme ont également été identifiés. Enfin, des signes de dépression postnatale et de stress posttraumatique ont été relevés. ETUDE 2- 53% des participantes ont rapporté un score à l’IES-R indiquant un probable ESPT. La présence de symptômes de dépression postnatale (ß = 0,40, p< 0,05), de difficultés pendant la grossesse (ß= 0,20, p< 0,05), la perception maternelle de l’enfant comme étant vulnérable (ß = 0,17, p< 0,05), l’insatisfaction de la grossesse (ß = -0,13; p< 0,05) et des cognitions maternelles mal-adaptées (ß = -0,12, p< 0,05) étaient indépendamment associés à l’intensité des symptômes d’ESPT. ETUDE 3- 3 profils de femmes ont été identifiés: les parturientes au profil « dépressif », « faible niveau de symptômes » et les mères du groupe « dépressif anxieux traumatisé ». Nos résultats démontrent également une forte comorbidité entre troubles anxieux et dépression postnatale ainsi que l’influence négative des symptômes de dépression postnatale sur le lien mère-enfant. ETUDE 4- 64,3% des femmes de l’échantillon ont rapporté un score à l’EPDS indiquant une possible dépression postnatale. Le placement de l’enfant sous assistance respiratoire (ß = 0,23, p< 0,05), le type de prématurité (ß= 0,16, p< 0,05), et la baisse de la qualité de la relation conjugale (ß = -0,39, p< 0,05) étaient indépendamment associés à l’intensité des symptômes de dépression postnatale.