Les établissements des ordres militaires aux XIIe et XIIIe siècles dans les diocèses de Cahors, Rodez et Albi : approche archéologique et historique
Auteur / Autrice : | Yoan Mattalia |
Direction : | Nelly Pousthomis-Dalle, Michel Lauwers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 08/11/2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Damien Carraz, Hélène Débax, Philippe Plagnieux |
Rapporteur / Rapporteuse : Brigitte Boissavit-Camus, Cécile Treffort |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’ordre du Temple et celui de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem se sont implantés dans les diocèses de Cahors, de Rodez et d’Albi dès la première moitié du XIIe siècle. Leur installation résulte d’une politique volontariste d’insertion locale et du développement de rapports étroits noués avec les élites laïques et religieuses méridionales, largement réceptives à la nouvelle spiritualité promue au sein du monachisme militaire. Les Templiers et les Hospitaliers ont ainsi fondé un réseau de commanderies rurales et urbaines. La toile tissée révèle une conception propre de l’espace au sein de ces trois diocèses et témoigne d’une pratique particulière de ces territoires par les frères des ordres militaires. À l’image de leur propositum vitae, la domus, lieu de vie de ces communautés religieuses, mêle différents espaces et différentes fonctions, dont la traduction matérielle emprunte autant au vocabulaire architectural religieux que castral. Ces édifices qui évoluent tout au long du XIIe et du XIIIe siècle en même temps que les communautés régulières qu’ils abritent, participent, d’une certaine façon, de la construction identitaire du monachisme militaire.