Le Liban de Richard Millet : entre mémoire et imagination
Auteur / Autrice : | Hala Dika |
Direction : | Jean-Yves Laurichesse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes |
Date : | Soutenance le 27/09/2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Guy Larroux |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylviane Coyault, Christian Morzewski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse porte sur la représentation du Liban dans l’œuvre de Richard Millet, à travers deux processus différents et complémentaires : la mémoire et l’imagination. Partant du constat que l’œuvre de cet écrivain s’avère étroitement liée à son expérience personnelle, nous travaillons sur une matière littéraire combinant le réel et le fictionnel, l’écriture de soi et le roman. Pour accompagner fidèlement cette expérience du sujet, il est d’abord question de l’espace libanais, dans une perspective qui dépasse la simple description pour atteindre les interactions entre l’individu et son environnement. De même est évoqué le rapport entre l’écriture et l’espace, dans la mesure où ce dernier participe au développement de la trame narrative. Le sujet et l’espace, ainsi que la majorité des éléments qui composent l’œuvre de Millet, sont soumis à un ordre commun, celui du Temps. Le retour obsédant du passé, et tout particulièrement de l’enfance libanaise, engendre un mouvement de ressassement général. Tous ces éléments participent à un projet harmonieux, celui d’une quête identitaire qui part d’une expérience personnelle pour atteindre une dimension universelle.