L'architecture dans le comté de Périgord à la Renaissance (fin XVe-début XVIIe) : évolutions, influences, acteurs
Auteur / Autrice : | Mélanie Lebeaux |
Direction : | Pascal Julien, Mercedes Gómez-Ferrer Lozano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 25/09/2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 en cotutelle avec Universitat de Valencia (Espagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (Toulouse ; 1995-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Eric Cron |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne-Marie Cocula, Claude Mignot |
Mots clés
Résumé
La Renaissance en Périgord souffre d’un vide historiographique et scientifique ponctuellement compensé par la publication de monographies et de recherches universitaires. Pourtant, de la fin du XVe siècle au début du XVIIe siècle, le comté de Périgord, vaste territoire à l’est de la Guyenne, se couvre en abondance de demeures civiles et sacrées rénovées ou reconstruites selon les nouveaux critères de confort et d’esthétique. Cette vitalité est assurée par une forte densité nobiliaire qui, grâce aux réseaux d’influences et aux questions de goût et d’imitation, contribuent à sa diversité. Parmi les influences recensées, certaines relèvent simplement des modes à l’instar de l’architecture « à l’antique » et du maniérisme, d’autres plus spécifiques, font écho à des idées artistiques et à des artistes exogènes tels que l’auvergnat Pierre Esclache, les lorrains Jean et Nicolas Rambourg. À cela s’ajoute la culture savante composée des gravures, plaquettes de bronze et écrits théoriques. Au-delà des échanges et des influences, ce sont les acteurs, homme ou femme, qu’il convient de placer au cœur des problématiques. L’artiste est indissociable de ces questions d’échanges. Sa formation, sa culture visuelle et intellectuelle favorisent la création d’une manière propre qu’il diffuse au gré des chantiers et des commandes, accélérant la diffusion des modèles et des idées. Le commanditaire mérite lui aussi toute l’attention. Son réseau familial, sa culture, ses appartenances politiques et religieuses, la volonté d’exposer, à travers des bâtiments munificents et novateurs, son ascension et sa position sociale, participent eux aussi à la diffusion des idées artistiques.