Le taux de change et la demande touristique
Auteur / Autrice : | Socrat Ghadban |
Direction : | François Vellas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 27/09/2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'étude et de recherche Travail, organisation, pouvoir (Toulouse ; 1994-....) |
Laboratoire : Centre d'Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Poulain |
Rapporteurs / Rapporteuses : Erick Leroux, Carlos Santos |
Mots clés
Résumé
Les fluctuations du taux de change ont des impacts sur tous les secteurs économiques surtout l'exportation, l'importation, le choix d'investissement, le pouvoir d'achat et sans doute le tourisme. Le tourisme et le taux de change sont très vulnérables à des facteurs exogènes d'où la complexité qui se pose au niveau de la gestion. Assurer un développement économique durable est devenu une préoccupation pour les États et les acteurs touristiques, d'où une autre complexité qui s'ajoute au secteur touristique. Nos recherches ont montré un impact important du taux de change sur le tourisme notamment sur le développement économique de ce secteur. En appliquant un modèle économique qui est basé sur la compétitivité des prix touristiques, nous avons pu estimer qu'une appréciation de l'euro de 10% peut détériorer la balance touristique française d'environ 4 Milliards d'euros. De même, une étude sectorielle entre la Grèce et la Turquie a montré la compétitivité touristique de la Grèce malgré la crise. Finalement, le tourisme domestique reste le pilier dans n'importe quelle politique touristique nationale qui, en même temps, réduit la pression à la baisse sur la monnaie nationale.