Le financement du développement durable par les systèmes financiers informels et la microfinance dont le microcrédit
Auteur / Autrice : | Zainaliambidina Nizari |
Direction : | Hugues Kenfack |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 19/12/2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de droit privé (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
A l’heure actuelle où on parle de la baisse du pouvoir d’achat, de développement durable, de sortie de crise et de lutte contre le chômage et la précarité, il est temps d’étudier d’autres circuits financiers, ainsi que de proposer d’autres modes de développement en complémentarité et/ou alternatif aux modèles existants afin d’aider et d’accompagner les systèmes classiques et traditionnels à accroître leurs moyens d’investissement et à financer ces nouveaux défis, en vue d’un développement qui soit soutenable à long terme. Le microcrédit, ensuite la microfinance en général ont su démontrer, comme je le développe ici dans mon étude, qu’ils étaient une solution durable de développement économique, de lutte contre la pauvreté, d’ascension sociale, de croissance et de créations d’emplois. En ce sens la microfinance répond parfaitement aux exigences de la nouvelle notion de développement durable, qui se veut « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. » En effet, actuellement plus de 150 millions de personnes, à travers le monde, bénéficient des services et des opérations du microcrédit et de la microfinance en général pour créer leurs activités génératrices de revenus et/ou réaliser leurs projets de créations d’entreprises. Parce que la microfinance a su démontrer qu’elle était un véritable outil de développement économique, une parfaite machine d’ascension et de cohésion sociale, ainsi qu’une très bonne école d’éducation environnementale, elle constitue donc un parfait outil de financement de ce développement durable, complémentaire et/ou alternatif au secteur bancaire et financier classique.