La tradition juridique de l’Église catholique occidentale du dit à l’écrit : implications historiques, théoriques et pratiques
Auteur / Autrice : | Vetea Bessert |
Direction : | Jean-Luc Hiebel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit canonique |
Date : | Soutenance le 15/07/2013 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Théologie et Sciences Religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg) - Droit, religion, entreprise et société (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Messner |
Rapporteur / Rapporteuse : Rik Torfs, Patrick Valdrini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le Concile Vatican II et le Code de 1983 sont un unique événement de la Tradition de l’Église catholique. Héritiers de l’un et l’autre, les canonistes vivent une complexité. Le Code étant la forme normative de la Tradition, le défi est celui d’une concordance entre un fond et une forme. Un Code de lois est un monument de l’écrit ayant ses propres logiques. Il incarne des « visions du monde ». Elles résultent d’un processus de formation du droit ecclésial au fil de ses rencontres avec les cultures juridiques de la Grèce, de Rome, du judaïsme, de l’Occident moderne. Au service d’un Code censé être le prolongement d’une Bonne Nouvelle, les canonistes font l’effort de rester fidèles au dynamisme d’une Parole. Il y a là une tension entre une oralité des origines et des formes d’écriture, une Bible et un Code, qui peut s’identifier à l’articulation critique entre le fond et la forme. Comment dans ces conditions reconnaître un caractère providentiel à l’expression codifiée de la norme ecclésiale ? Comment maintenir une fidélité au dynamisme de l’événement fondateur de la foi chrétienne ? Par un parcours historique, exégétique et anthropologique, notre thèse rend compte d’un rapport potentiellement conflictuel et envisage des ouvertures pour l’avenir du droit ecclésial.