Thèse soutenue

Régulation de l'apoptose par les microARN du virus associé au sarcome de Kaposi

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Auteur / Autrice : Guillaume Suffert
Direction : Olivier VoinnetSébastien Pfeffer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 07/05/2013
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de biologie moléculaire des plantes (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Pascale Romby
Examinateurs / Examinatrices : Adam Grundhoff
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Antoniewski, Henri-Jacques Delecluse

Mots clés

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Résumé

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Le virus associé au sarcome de Kaposi (KSHV) code pour un cluster de 12 précurseurs de micro (mi)ARN abondamment exprimés pendant les phases lytiques et latentes de l’infection. Des études précédentes ont rapporté que KSHV est capable d’inhiber l’apoptose pendant l’infection latente ; nous avons donc testé si les miARN du virus étaient impliqués dans ce processus. Nous avons trouvé que des cellules HEK293 et DG-75 exprimant de manière stable les miARN de KSHV étaient protégées de l’apoptose. Les cibles cellulaires potentielles qui étaient significativement négativement régulées lors de l’expression des miARNs de KSHV ont été identifiées par analyse transcriptomique par microarray. Parmi celles-ci, nous avons validé par tests rapporteurs luciférase, PCR quantitative, et western blot, Caspase 3 (CASP3), un facteur jouant un rôle critique dans le contrôle de l’apoptose. Via le biais de mutagenèse dirigée, nous avons montré que trois miARN de KSHV, miR- 12-1, 3 et 4-3p, étaient responsables du ciblage de CASP3. L’inhibition spécifique de ces miARN dans des cellules infectées par KSHV a résulté en une augmentation des niveaux d’expression de CASP3 endogène, et en une apoptose plus accrue. Vus dans leur ensemble, nos résultats suggèrent que les miARN de KSHV participent directement à l’inhibition précédemment rapportée de l’apoptose par le virus, et donc qu’ils jouent probablement un rôle dans l’oncogenèse induite par KSHV.