Analyse des séries temporelles des images SAR par le biais des méthodes « persistant scatterer » (PS), « smal baseline » (SB) et l’approche de fusion dans les régions à petite déformation des surface
Auteur / Autrice : | Seyfallah Bouraoui |
Direction : | Mustapha Meghraoui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géophysique |
Date : | Soutenance le 02/07/2013 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la Terre et Environnement (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique du globe (Strasbourg ; 1997-2020) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Masson |
Examinateurs / Examinatrices : Ziyadin Çakir | |
Rapporteur / Rapporteuse : Salvatore Stramondo, Pierre Briole |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse porte sur l’étude de la déformation de surface (petite et grande déformation) pouvant être détectée en utilisant la méthode de l’interférométrie ''InSAR '' pour le traitement des images SAR (Synthetic Aperture Radar, bande C : λÉ = 5.6 cm) et signal associé à synthèse d'ouverture. Les nouveaux développements des techniques de traitement InSAR permettent le suivi de la déformation en surface avec une précision de l'ordre millimétrique. Les traitements dites conventionnels de l'InSAR utilisent une paire d'images SAR (''Maitre'' et ''Esclave'') afin de mesurer la différence de phase entre les deux prises de la même scène d'image à des moments différents. Les incertitudes dans les mesures obtenus à partir du traitement conventionnel de l'InSAR sont nombreuses : la décorrelation dans le signal en raison du délai du à l'atmosphère, la contribution topographique et les positions orbitales sont les handicaps majeurs de cette technique. En 2001, Ferretti et al. ont introduit une nouvelle méthode appelée Permanent Scatterer (PS-InSAR) également connue sous le nom de Persistent Scatterer. Pour cette méthode, nous utilisons une série d'images, dont une dite esclave pour construire des interférogrammes avec la même image dite « Maître ». Cette méthode permet d'améliorer le signal de visé (LOS) en terme de correlation pour chaque pixel (PS) en utilisant les meilleurs réflecteurs donnant une corrélation maximale (à partir de l'amplitude et/ou la phase) dans le temps et dans l'espace. Un grand nombre d'algorithmes a été élaboré à cet effet en utilisant le même principe (des variantes) décrit auparavant. En 2002, Berardino et al. publient un nouveau algorithme développé pour le suivi de la déformation en surface en se basant sur les interférogrammes produits à partir des couples d’image SAR ayant une petite séparation spatial (SBAS) de la ligne de base.Dans cette thèse, les techniques InSAR sont appliquées pour différents cas d’étude allant de la petite déformation en surface telle que: 1) Un affaissement dans une zone de puits de pétrole, 2) des glissements de terrain dans une zone urbaine, et 3) la déformation lente à travers les zones de failles des zones sismiques. Afin d'étudier la petite déformation j'opte pour l’utilisation des deux algorithmes (PS et SBAS) dit de traitement multi-temporelle de l’InSAR incorporés dans le logiciel StaMPS (Hooper, 2008). Ainsi, j’ai pu calculer la méthode de combinaison ou hybride entre PS et SBAS et ce, pour toutes les études de cas présentées dans cette thèse. Par ailleurs, certains logiciels en libre accès sont utilisés tout au long de cette thèse tel que, Roi-pac (Rosen et al., 2004) pour aligner les images SAR ainsi que Doris (Kampes et al., 2003) pour calculer interférogrammes à partir de images SAR.[...]