La France et le Banat entre 1916-1919, les convulsions de la guerre et de la paix
Auteur / Autrice : | Ionela-Felicia Moscovici |
Direction : | Jean-Noël Grandhomme, Nicolae Bocşan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 30/09/2013 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Universitatea Babeș-Bolyai (Cluj-Napoca, Roumanie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Ioan-Marius Bucur |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Muller, Gheorghe Iancu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vasile Vese, Vasile Rămneanţu |
Mots clés
Résumé
Cette thèse s’intéresse à la configuration des rapports qui existent entre la France, la Roumanie et la Serbie, réunies autour du Banat pendant la Grande Guerre. La perspective épistémologique est orientée par l’histoire de la Première guerre mondiale sous tous ses aspects: diplomatiques, militaires, culturels, discursifs, de la mémoire etc. Notre cadre d’analyse vise d’abord l’histoire régionale de la Grande Guerre parce que le territoire du Banat se relève à la fois comme une donnée des pourparlers diplomatiques et comme une réalité à l’issue de la guerre, comme un objet à réclamer par les Roumains et par les Serbes au nom du droit de propriété et comme un sujet à débattre en présence de l’aréopage de la paix. Tous ces traits sont étudiés en fonction de rapports diplomatiques, politico-militaires et de propagande de la Roumanie et de la Serbie (du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes) avec la France, Paris étant la capitale du « Grand Allié » et le lieu vers lequel se livrent les attentes et les espérances de la réalisation de leur union nationale.