Auteur / Autrice : | Nicolas Lefort |
Direction : | François Igersheim |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 28/09/2013 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Baridon |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Muller, Arlette Auduc, Anne-Marie Châtelet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Baridon, Catherine Bertho-Lavenir |
Mots clés
Résumé
De 1914 à 1964, la conservation des monuments historiques d’Alsace est progressivement soumise à la législation et à la pratique administrative françaises. Cependant, les institutions introduites dans le Reichsland d’Alsace-Lorraine avant 1914 sont maintenues en vigueur après 1918 et certaines d’entre-elles sont même étendues aux départements « de l’Intérieur ». Après la centralisation des services d’Alsace et Lorraine en 1925, les monuments historique d’Alsace sont soumis à la même pénurie budgétaire que ceux des autres départements français. Le maintien en Alsace du régime des cultes concordataires permet toutefois aux édifices cultuels protégés au titre des monuments historiques de bénéficier de l’apport du budget des Cultes. En outre, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin prennent le relai de l’ancien Land d’Alsace-Lorraine pour subvenir à l’entretien des monuments historiques. La conservation des monuments historiques d’Alsace constitue un véritable enjeu national : le nombre d’édifices protégés ne cesse d’augmenter, les souvenirs et vestiges des deux guerres mondiales et les monuments d’architecture française sont particulièrement mis en valeur, alors que les monuments qui avaient été restaurés par des architectes allemands avant 1914 sont souvent « dérestaurés ». Le champ des protections s’élargit progressivement aux sites pittoresques, aux abords des monuments et aux centres anciens. Enfin, la connaissance du patrimoine alsacien progresse grâce à la réalisation de nouveaux inventaires.