Essais sur le système financier chinois
Auteur / Autrice : | Pierre Pessarossi |
Direction : | Laurent Weill |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 29/11/2013 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Augustin Cournot (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche en gestion et économie (Strasbourg ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Iikka Korhonen |
Examinateurs / Examinatrices : Régis Blazy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gunther Capelle-Blancard, Mingming Zhou |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie le développement du système financier chinois. Elle dévoile des aspects nouveaux du développement du système financier sur la dernière décennie. Globalement, les résultats montrent que les progrès réalisés vers un système efficient demeurent contrastés. Le premier chapitre montre que le marché obligataire des entreprises non financières est toujours sous influence du gouvernement. Sur la base de cet élément, il est peu probable d’espérer une baisse de la domination du secteur bancaire sur le système financier. Le second chapitre montre que la gouvernance d’entreprise interne reste imparfaite. En analysant les fluctuations des prix des actions au moment de l’annonce d’un changement de P-DG, nous trouvons que le type de propriété de l’entreprise joue une influence majeure sur les conséquences d’une telle décision. Le troisième chapitre révèle que peu de progrès ont été faits en termes de concurrence au sein du secteur bancaire malgré le nombre de nouveaux entrants sur le marché. Cependant, les banques se comportent de façon plus efficiente sur la décennie. Il ne semble pas exister d’arbitrage entre les bénéfices d’une plus grande concurrence et l’efficience du système bancaire en Chine. Le quatrième chapitre montre les effets bénéfiques de la nouvelle réglementation sur les exigences en capital des banques chinoises en termes d’efficience bancaire. Les exigences en capital, en plus de fournir des coussins en capital supplémentaires, apparaissent réduire l’aléa moral entre les actionnaires des banques et leurs créanciers.