Thèse soutenue

Hyperventilation et exercice de sprint prolongé : conséquences sur la performance

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Auteur / Autrice : Kaissar Kairouz
Direction : Hassane ZouhalChristophe Jacob
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS)
Date : Soutenance le 03/12/2013
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Jury : Président / Présidente : Jacques Prioux
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Vincent
Rapporteurs / Rapporteuses : Christelle Jaffré, Thierry Paillard

Mots clés

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Résumé

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Dans ce travail nous nous sommes centré sur les effets d’une hyperventilation volontaire (alcalose respiratoire) sur la fatigue lors d’un sprint prolongé. Il s’agit de mesurer les effets d’une augmentation pré exercice du pH lors de type d’exercice anaérobique. Dans un premier temps, sept sujets ont réalisé le test de Wingate, soit dans des conditions normales, soit après six cycles inspiration/expiration maximaux réalisés en 30 secondes (HV). Les échanges gazeux étaient mesurés en cycle à cycle durant tout le test. Les performances pic mesurées n’ont pas différées significativement entre les deux tests, en revanche, l’index de fatigabilité a été supérieur lorsque le test fut réalisé après une hyperventilation. Lors d’une seconde étude, 11 sujets ont réalisé le test de Wingate soit dans des conditions normales soit 1 minute après avoir réalisé une hyperventilation de 30 secondes. L’hyperventilation a entrainé une diminution significative de la pression partielle en CO2 dans l’air de fin d’expiration (PETCO2) en dessous de 30 mmHg suggérant une baisse significative du pH sanguin. Cependant, la puissance pic, la puissance moyenne et la contribution aérobie n’étaient pas significativement différentes entre les deux tests. Enfin, lors d’une dernière étude, nous avons recruté 9 nageurs de bon niveau, pour effectuer un 50m crawl ce soit dans des conditions normales ou bien après une HV suivie de 30 secondes de récupération passive. Dans cette étude, la vitesse moyenne de nage sur 50m crawl était significativement plus élevée dans lesconditions HV comparées aux conditions normales. Le nombre de cycles respiratoire enregistrés durant chaque course était significativement inférieur dans les conditions HV. Nous avons ainsi pu conclure qu’une hyperventilation volontaire maximale pré exercice peut significativement augmenter les performances de nageurs de bon niveau lors d’un 50m crawl