Gosses d'Italie : les représentations d'une enfance marginale dans le cinéma italien des années 1990 et 2000
Auteur / Autrice : | Roland Carrée |
Direction : | Laurent Le Forestier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques |
Date : | Soutenance le 02/12/2013 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Antony Fiant |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Schifano | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Viviani, Bénédicte Brémard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les années 1990 et 2000 sont une période cruciale pour le cinéma italien, qui connaît une certaine renaissance après avoir traversé une situation très délicate. Durant cette période, certains cinéastes se font remarquer pour leur tendance, selon différentes manières, à représenter une enfance marginale, à la fois porteuse de problèmes liés à la péninsule, mais également d’un avenir possiblement meilleur. Ces personnages d’enfants marginaux bénéficient d’un traitement différent de ceux du néoréalisme, notamment sur un plan esthétique. Le travail effectué sur les regards de ces enfants participe de leur marginalité, mais suggère également une légère interaction, des interrogations, des jugements, ou encore une certaine impossibilité de réconciliation avec le monde. La plupart de ces films se concentre en outre sur la question d’un imaginaire enfantin (plus précisément : le jeu et le rêve) régulièrement mis à l’épreuve du réel, et qui existerait parallèlement au monde des adultes, indifférents. Ces films suggèrent ainsi la marginalité des enfants, petits et grands (car les « adultes-enfants » sont aussi très présents dans cette période du cinéma italien), dans une société qui se soucie peu de leur sort ; mais aussi leur capacité à surmonter ces problèmes pour continuer à mener leur vie, grandir, etpeut-être pouvoir assurer des jours meilleurs à une Italie en manque de (re)pères.