Provincialisme et art conceptuel : l'exemple de l'art belge (1969-1974)
Auteur / Autrice : | Laurence Pen |
Direction : | Jean-Marc Poinsot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et critique des arts |
Date : | Soutenance le 01/02/2013 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Richard Leeman |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Laoureux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Leeman, Thierry Dufrêne |
Résumé
Située au centre du triangle formé par la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, la Belgique est au cœur du réseau de diffusion des tendances conceptuelles dans les années 1970. La scène artistique belge est cependant sous-représentée dans les études consacrées à ce sujet. Il s’agit donc de montrer la place occupée par les travaux réalisés par Jacques Charlier, Jacques Lizène, Schwind et Alain D’Hooghe entre 1969 et 1974, en les analysant à la lumière des œuvres, mais aussi des textes qui ont contribué à la définition de l’art conceptuel. Cette approche permet de voir qu’ils en utilisent les codes afin de mettre en évidence leur position extérieure à ce réseau, tout en démontrant leur connaissance des débats provoqués par cette nouvelle manière de définir l’art. Au moyen des stratégies subversives puisées dans l’histoire du surréalisme belge, ils y participent en testant dans la pratique les limites de cette définition. Reconsidérer leur situation par rapport aux centres amène ainsi à réévaluer la position occupée par les travaux de ces artistes au sein des conceptualismes européens