Contribution à l'étude des leishmanioses en Iran : Phlébotomes, parasites, réservoirs et Homme
Auteur / Autrice : | Mohammad Akhoundi Sheikhahmadlou |
Direction : | Jérôme Depaquit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacie - STS |
Date : | Soutenance le 21/02/2013 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences, technologies, santé (Reims, Marne ; 2000-2011) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : (TVEMP) Transmission Vectorielle et Epidémiosurveillance de Maladies Parasitaires (VECPAR)) – USC ANSES « VECPAR |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Marty |
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Depaquit, Nicole Léger, Bernard Pesson, Christophe De Champs | |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne-Laure Bañuls |
Mots clés
Résumé
Notre travail est une contribution à l'étude des leishmanioses en Iran. Il s'est focalisé sur trois volets. Le principal concerne les Phlébotomes. Les deux autres sont constitués par les Rongeurs réservoirs de L. major et l'Homme.L'étude des phlébotomes s'est réalisée selon deux axes : systématique et épidémiologique. Les approches de systématique nous a conduit à réaliser des inventaires faunistiques dans plusieurs régions d'Iran (nord-ouest, Nord-est, est et centre du pays). Ces inventaires nous ont permis de réactualiser la distribution de certains groupes, notamment les phlébotomes du sous-genre Adlerius et de mentionner deux espèces nouvelles pour la faune du l'Iran : Phlebotomus turanicus et P. salangensis. A côté de ces travaix de faunistique, nous avons réalisé deux travaux de systématique évolutive qui couplent des approches morphologique et morphométrique à des approches moléculaires associant un marqueur ribosomique à un marqueur mitochondrial. Nous avons ainsi étudié P. perfiliewi s.l. et le sous-genre Adlerius sur un échantillonnage débordant largement le cadre de l'Iran. Les travaux d'épidémiologie nous ont permis de vérifier que les foyers que nous avons étudiés fonctionnent sur un mode classique dans lequel P. papatasi, et à un degré probablement moindre les femelles du groupe Caucasicus transmettent Leishmania major alors que P. sergenti assure la transmission de L. tropica. L'identification des parasites est réalisée par voie moléculaire : PCR et RFLP et/ou séquençage de marqueurs ribosomiques. L'étude des Rongeurs réservoirs de L. major nous a permis de constater le rôle essentiel de réservoir de Rhombomys opimus et de Meriones libycus dans le pays avec l'observation de prévalences très élevées, supérieures à 30 % chez ces espèces.Enfin, une étude a été conduite dans la region de Fars où sévissent classiquement des leishmanioses à L. major, L. tropica et à L. infantum. Chez 44 patients présentant des lésions cutanées, nous avons isolé et identifié essentiellement L. major et quelques souches de L. tropica.