Thèse soutenue

La galactosémie congénitale : la physiopathologie peut-elle être liée aux modifications post-traductionnelles des protéines ?

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Auteur / Autrice : Caroline Lacombe
Direction : Roselyne Garnotel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine - STS
Date : Soutenance le 25/09/2013
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences, technologies, santé (Reims, Marne ; 2000-2011)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : (MEDYC) Matrice Extra-cellulaire et DYnamique Cellulaire
Jury : Président / Présidente : François-Xavier Maquart
Examinateurs / Examinatrices : Roselyne Garnotel, Audrey Boutron, Dhruvananda Ganesh Sockalingum
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Beaudeux, Rémy Couderc

Résumé

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La galactosémie congénitale est une maladie métabolique affectant la voie du galactose. En effet, l'enzyme responsable de la transformation du galactose-1-phosphate en glucose-1-phosphate, la galactose-1-phosphate uridyltransférase, est déficiente et rend donc l'utilisation du galactose par l'organisme quasiment impossible. Ceci entraîne une accumulation de galactose ainsi que ses produits dérivés, le galactose-1-phosphate et le galactitol. Ainsi, notre hypothèse de travail est que les métabolites impliqués dans cette pathologie provoquent des modifications post-traductionnelles des protéines induisant ainsi leur vieillissement prématuré. Nous avons donc étudié l'impact de la « galactation » sur la structure du collagène de type I et montré que ces modifications structurales sont beaucoup plus importantes avec le galactose qu'avec le glucose à la même concentration, aussi bien sur la structure primaire que fibrillaire. Au contact du collagène « galacté », les fonctions des cellules inflammatoires sont modifiées. La technique de spectroscopie infrarouge a été utilisée pour caractériser les métabolites impliqués dans la galactosémie ainsi que les collagènes modifiés. Dans un but de dépistage, une étude en spectroscopie infrarouge de plasmas galactosémiques nous a permis de mettre en évidence le potentiel de cette technique, du fait de sa bonne sensibilité et de son faible coût de revient. En conclusion, les modifications post-traductionnelles des protéines semblent très fortement impliquées dans la physiopathologie de la galactosémie congénitale.