Thèse soutenue

Les vitraux du XIIIe siècle de la cathédrale du Mans : Aspects iconographiques et stylistiques

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Auteur / Autrice : Maria Godlevskaya
Direction : Claude Andrault-SchmittAlexey Rastorguev
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 21/06/2013
Etablissement(s) : Poitiers en cotutelle avec RUS - Univ Etat Sciences Humaines MOSCOU
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (Poitiers ; 1953-....)
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts
Jury : Président / Présidente : Bruno Boerner
Examinateurs / Examinatrices : Claude Andrault-Schmitt, Alexey Rastorguev, Marcello Angheben, Elena Efimova
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Boerner, Claudine Lautier

Résumé

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Les vitraux du XIIIe s. de la cathédrale Saint-Julien du Mans se trouvent dans leur majorité à leur emplacement d'origine dans les chapelles rayonnantes, le déambulatoire supérieur et les fenêtres hautes du chevet. La synthèse commence par une présentation du monument dans son état actuel, un bilan historiographique et un chapitre sur le contexte de la création. Il s'agit d'un historique de la construction de la cathédrale, d'une description du cadre architectural et de ses trois étapes hypothétiques ; enfin du contexte socio-économique et politique avec une réflexion sur le rôle supposé de l'évêque et du chapitre et sur la translation des reliques de saint Julien en 1254, date-clef des sources. Le chapitre suivant traite de l'histoire des restaurations et de l'authenticité des vitraux. Ayant établi le corpus, on procède à l'étude des évidences et des ''anomalies'' de l'iconographie du vitrage : la répétition des sujets, considérée à priori comme indice de l'absence du programme iconographique peut être comprise autrement. On remarque le lien entre les images et les reliques conservées à la cathédrale, l'influence de la topographie sacrée du lieu et de l'identité des donateurs, la corrélation entre les verrières au sein du chevet. Sont ensuite étudiées les aspects stylistiques, précédés par une réflexion sur les datations, qui pour l'ensemble s'étendraient de 1230 à 1270. La distinction entre les ateliers et la comparaison avec les autres monuments (Chartres, Bourges, Tours, Sainte-Chapelle de Paris...) et les autres arts (enluminure, sculpture, peinture murale) mettent les vitraux manceaux dans une perspective. Un chapitre à part a été réservé au problème des cartons et des couleurs utilisées. Dans les annexes sont rassemblées la bibliographie, les pièces justificatives issues des archives et les principales illustrations. Sur la clef USB jointe on trouve la critique d'authenticité de toutes les verrières étudiées et le corpus complet des photos.