Auteur / Autrice : | Munier Al Ahmad |
Direction : | Jérôme Grévy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine de l'Europe |
Date : | Soutenance le 12/06/2013 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie (Poitiers ; 2008-....) |
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts | |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Lachaise |
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Grévy, Jérôme Bocquet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Lachaise, Yves Denéchère |
Résumé
Entre 1920 et 1946, la Syrie fut placée sous mandat français. La charte du mandat a fait du français la langue officielle du pays. Ces recherches analysent la manière dont la France a organisé le Haut-commissariat, et en particulier le service de l'instruction publique, qui, à son tour, a organisé l'enseignement dans le but de faciliter la propagation de la langue française.La politique linguistique appliquée fut différente selon la nature des écoles : Dans l'état de la Syrie, le français occupait une place variant entre langue étrangère et langue des sciences dans l'enseignement officiel. Dans les autres états, spécialement celui des Alaouites, le français était la langue de l'enseignement ; ainsi la France espérait-elle se créer en Syrie une clientèle qui dépende d'elle, comme c'était le cas des Maronites au Liban.La France comptait sur les écoles privées, principalement sur les écoles privées françaises, pour enseigner le français : elle les a placées sous son propre contrôle, les a soutenues financièrement, leur a fourni du matériel pédagogique ; elle les a dotées de professeurs français, leur a accordé des bourses, et enfin elle a rendu les diplômes de ces écoles plus prestigieux que ceux des écoles officielles.À la fin du mandat, la Syrie a remanié l'organisation française, refaisant du français une langue étrangère, et en réduisant l'enseignement dans les écoles privées.