La trilogie d'Abel Posse : Daimon, Los perros del paraiso, El largo atardecer del caminante. Une réécriture de l'histoire
Auteur / Autrice : | Élisabeth Beyrie-Soulassol |
Direction : | Fernando Moreno |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes latino-américaines |
Date : | Soutenance le 19/06/2013 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches latino-américaines - Archivos (Poitiers ; 1995-2004) |
faculte : Université de Poitiers. UFR Langues et Littératures (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Mónica Zapata |
Examinateurs / Examinatrices : Fernando Moreno, Cécile Quintana | |
Rapporteur / Rapporteuse : Néstor Ponce, Catherine Heymann |
Résumé
En 1992, Abel Posse, diplomate et écrivain argentin publie El largo atardecer del caminante. Ce roman achève une sorte de trilogie de la Découverte commencée en 1978 avec Daimón et poursuivie en 1983 avec Los perros del paraíso. Réunis par la réécriture de l'Histoire, ces récits se présentent comme un seul Livre. Ces trois romans ont pour protagonistes des personnages mythiques de l'Histoire que l'auteur s'amuse à transformer dans le but de remettre en question l'écriture-même de l'Histoire et sa véracité. Au moyen d'une écriture néo-baroque foisonnante, l'auteur nous entraîne dans un jeu littéraire qui se nourrit de stratégies intertextuelles et philosophiques. L'Histoire se fait prétexte et sa démythification sert de cadre à la désacralisation des personnages historiques. Les repères classiques du Bien et du Mal sont malmenés dans un voyage spiralaire qui entraîne le lecteur aux confins d'une néo-uchronie. La nouvelle écriture de l'Histoire à travers le roman devient un prétexte pour l'auteur de développer sa propre philosophie de la politique dans une Argentine qu'il dit malade. Il vient dans sa figure auctoriale à son chevet et se transforme lui-même en héros d'une nouvelle épopée.