Ivan Illich (1926-2002) : la ville conviviale
Auteur / Autrice : | Silvia Grunig Iribarren |
Direction : | Thierry Paquot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, Urbanisme |
Date : | Soutenance le 26/04/2013 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lab'Urba (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Serge Latouche |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Paquot, Barbara Duden, Jean Robert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Chris Younès, Michel Lussault |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ivan Illich (1926-2002) propose dans ses ouvrages une critique radicale des « institutions » (Église, école, hôpital, transports, machines, etc.) qui toutes, à un moment de leur déploiement, se révèlent contre-productives. Peut-on transposer au domaine de l'urbain ses analyses ? Si oui, en quoi contribuent-elles à rendre intelligible ce qui « travaille » les villes à l'ère de l'urbanisation planétaire ? Cette recherche propose une lecture illichienne de « l'entreprise-ville » et suggère des pistes pour sortir de l'impasse productiviste dans laquelle elle est engagée. Elle s'articule autour de deux axes : Premièrement, dans le contexte du paradigme économiciste de la rareté et du paradigme cybernétique des systèmes, la Ville a été substituée par une entreprise urbaine contre-productive : une anti-ville. L'urbanisme devient iatrogène. C'est « le grand enfermement ».Deuxièmement, les idées d'Ivan Illich projetées sur l'espace habité nourrissent , et très généreusement, un nouveau paradigme pour sortir de l'industrialisme et reconstruire le territoire à travers des processus de réduction / reconduction. C'est la ville conviviale