Auteur / Autrice : | Marie Bels |
Direction : | Giánnīs Tsiṓmīs |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Soutenance le 14/05/2013 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Architecture, culture et sociétés (Paris) - Architecture- Culture- Société XIXe-XXIe s / ACS |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Violeau |
Examinateurs / Examinatrices : Cristiana Mazzoni, Jacques Commaille, Philippe Cardinali | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cristiana Mazzoni, Jacques Commaille |
Mots clés
Résumé
En 1991, le ministère de la Justice français engage un vaste programme de construction de nouveaux palais de justice et d'agrandissements de bâtiments historiques. Plus de vingt-cinq opérations seront mises en œuvre en l'espace de dix ans, ce qui représente, en surface, la moitié de ce qui a été construit durant tout le XIXe siècle. A la modernisation indispensable des conditions de travail de ses fonctionnaires, la Chancellerie ajoute une forte demande de monumentalité, afin de renouveler l'image de l'institution que les cités judiciaires de la période précédente auraient contribué à banaliser. La logique de l'équipement caractéristique de l'organisation et du déroulement des concours se combine alors avec une logique de grands projets, dans laquelle la capacité de création des architectes est sollicitée directement. Après avoir examiné les conditions programmatiques et symboliques de la commande, nous analysons dans le détail les rendus de concours de la dizaine d'opérations neuves importantes et, plus rapidement, les petites opérations neuves et les agrandissements de bâtiments historiques significatifs. Nous verrons alors comment les nouveaux dispositifs qui se mettent en place, en termes d'espace et de composition architecturale, contribuent à faire évoluer la typologie, à modifier les repères symboliques, et à promouvoir d'autres formes d'organisation et de représentation de l'institution judiciaire