Le premier cours de linguistique générale professé par Ferdinand de Saussure à Genève (C1Ca/FV)
Auteur / Autrice : | François Vincent |
Direction : | Dominique Ducard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 31/10/2013 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude des discours, images, textes, écrits et communications (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Puech |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Ducard, Daniele Gambarara, Claire A. Forel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Irène Fenoglio |
Mots clés
Résumé
A Genève, Ferdinand de Saussure a professé, en élaborant progressivement son exposé, trois cours de linguistique générale répartis entre 1907 et 1911. Après en avoir examiné les notions fondamentales en suivant, entre autres cotextes, des notes de lecture du maître, l’auteur revient sur les sources et l’élaboration du premier cours. Louis Caille et Albert Riedlinger sont parmi les élèves qui ont bénéficié de ce cours.L’auteur complète la transcription de la sténographie Caille, et effectue la transcription d’un manuscrit intermédiaire mis au jour par Daniele Gambarara en aout 2011, et peut ainsi comparer avec les cahiers Riedlinger déjà connus. La triple transcription - détaillée selon les indices des articles de la remarquable édition de Rudolf Engler – permet de préciser les conditions d’élaboration du texte du Cours I.Outre l’examen des manuscrits, du manuscrit Caille et de ses annotations marginales, des recherches supplémentaires sont faites, tant sur les conditions historiques - généalogiques et administratives concernant les élèves immatriculés (au cours), inscrits (à l’examen) ou examinés (à l’épreuve) -, qu’aux archives de l’université concernant cette période pour les vérifications indispensables. L’ensemble de ces informations permet de privilégier la conjecture selon laquelle Louis Caille tenait le rôle de secrétaire de séance pour ce cours neuf dont l’introduction modifiait par ailleurs plusieurs programmes de cette université.Il en résulte que, de facto, la seule source à proprement parler du Cours I est cette sténographie Caille, contrairement à ce que suggérait jusqu’ici la connaissance des textes considérés nécessairement dans l’ordre historique de leurs acquisitions ; les éléments de la synthèse des trois cours – le Cours de Linguistique Général (CLG), publié par Ch. Bally et A. Séchehaye – sont distingués les uns des autres, et son élaboration est analysable en détail.