Profil de méthylation de l’ADN des cellules souches d’épiblaste issues d’embryons après fécondation ou clonage et comparaison avec les cellules souches embryonnaires chez la souris
Auteur / Autrice : | Anne-Clémence Veillard |
Direction : | Alice Jouneau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie du développement |
Date : | Soutenance le 29/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Gènes, Génomes, Cellules (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2000-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Biologie de la reproduction, environnement, épigénétique, et développement (Jouy-en-Josas,Yvelines ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Muriel Perron |
Examinateurs / Examinatrices : Alice Jouneau, Muriel Perron, Véronique Azuara, Claire Francastel, Michel Cohen-Tannoudji, Murielle Godet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Véronique Azuara, Claire Francastel |
Mots clés
Résumé
Les cellules souches pluripotentes sont capables de donner naissance à tous les types cellulaires constituant un organisme, ce qui leur confère un fort intérêt thérapeutique. A partir de l’embryon de souris on peut en dériver deux types : les cellules souches embryonnaires (ES) au stade blastocyste et les cellules souches d’épiblaste (EpiSC) au stade œuf cylindre. Ces deux types de cellules partagent leurs propriétés pluripotentes mais se distinguent par de nombreux aspects comme leurs conditions de culture et les gènes qu’elles expriment. Nous avons montré que la reprogrammation par clonage par transfert de noyau permet d’obtenir des EpiSC présentant un méthylome et un transcriptome similaires à ceux des EpiSC issues d’embryons après fécondation. Nous avons également caractérisé le profil de méthylation de l’ADN des EpiSC, et montré une tendance à l’hyperméthylation des promoteurs des EpiSC par-rapport aux cellules ES et à l’épiblaste. De plus, l’absence de méthylation empêche la conversion des cellules ES en EpiSC. Les EpiSC semblent donc dépendre fortement de la méthylation de l’ADN pour réguler l’expression de leurs gènes, ce qui les distingue des cellules ES.